L’œil de la Terre
Il nous regarde, nous observe, nous interroge et, en perspective, nous met.
Nous interpelant sans complaisance, il nous bouscule et nous alerte.
Comme dans un miroir sans tain, l’œil du peintre, s’en fait le véhicule, l’interprète.
Capteur de mondes, de mondes visibles, cachés, de mondes intimes, de mondes imaginaires, Diego Velez s’imprègne. Il s’en nourrit, il en fait sa substance, et, en retour, nous la donne en partage.
Nos regards s’en emparent, et de regards en regards, sous le fard de la couleur, se découvre l’humanité de la Terre, sa beauté, sa laideur, son ambivalence, son mystère. Et, dans l’œil de la Terre, ses convulsions et ses enfantements, nous entrevoyons, ses déchirements et ses molécules de vie, aussi.